Rolin, un écrivain, des principes

Publié le par La Vipère



Interrogeant l'excellent Jean Rolin (Un chien mort après lui) sur les raisons de l'étrange insuccès de son livre en dépit d'une presse faramineuse, Marianne Payot récolte dans L'Express cette réponse :

Pendant longtemps, je vivais bien de mes articles, avoue sans fioritures le romancier grand reporter, prix Albert-Londres 1988. Aujourd'hui, les journaux peinent à financer les reportages au long cours, alors il faut que mes livres explosent. Je suis prêt à tout, sauf à paraître dans des émissions dégradantes.

Rien à redire. Nous ressortirons cette phrase au prochain passage d'un tel (au hasard : Monsieur S.) ou d'une telle (au hasard : Mme An. ou Mme Ab. - ne cherchez pas, je n'en dirai pas plus) à certaines émissions, par comparaison.
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Il est assez réconfortant de constater que la vipère accorde de l'excellence à quelqu'un, réconfortant d'être d'accord avec elle, là aussi.
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